Guadeloupe : Les journées des 14 et 15 décembre, un avertissement22/12/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/12/une-2212.gif.445x577_q85_box-0%2C7%2C174%2C233_crop_detail.png

Dans le monde

Guadeloupe : Les journées des 14 et 15 décembre, un avertissement

Le 14 et le 15 décembre en Guadeloupe, comme l'avait annoncé le LKP (le collectif à l'origine de la grève générale de 2009), plusieurs milliers de travailleurs, de jeunes, de chômeurs ont défilé dans les rues de Pointe-à-Pitre.

Le LKP réclamait en particulier la poursuite des réunions de suivi des accords de mars 2009 qui avaient mis fin à la grève générale. En effet de nombreux points sur lesquels l'État s'était engagé ne sont pas respectés. Quant à l'accord sur les 200 euros, si bon nombre de travailleurs ont pu en bénéficier, ce n'est pas le cas pour tous car il a été tronqué. Contrairement à ce que stipulait l'accord, les patrons ont ajouté les primes et accessoires au salaire de référence, ce qui exclut beaucoup de travailleurs du bénéfice de cet accord, puisqu'ils se retrouvent à gagner plus de 1,4 fois le smic.

Il en va de même pour l'accord sur la transparence des prix du carburant avant toute nouvelle augmentation. Depuis la fin de la grève de 2009, plusieurs augmentations des prix du carburant ont eu lieu en toute opacité. Et ce ne sont là que quelques exemples du non-respect par l'État et le patronat des engagements pris.

Quant aux journées des 14 et 15 décembre, la grève ne fut pas générale, mais on a noté plus d'entreprises en grève que lors de la précédente mobilisation du 26 octobre. De fait, ces journées ont constitué un avertissement à l'État et aux patrons.

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