La manifestation du 28 octobre03/11/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/11/une-2205.gif.445x577_q85_box-0%2C7%2C174%2C233_crop_detail.png

Leur société

La manifestation du 28 octobre

Toulouse

Dans la manifestation, 70 % du cortège était derrière la CGT et, malgré les congés scolaires, un millier de lycéens ou d'étudiants et autant d'enseignants défilaient. Il y avait aussi d'importants cortèges des entreprises privées.

Depuis, la manifestation du samedi 6 novembre se prépare. Le 1er novembre, le péage de Toulouse Nord a été bloqué. Le 2, une assemblée était prévue sur la faculté du Mirail. Une nouvelle fois, le blocage de l'aéroport est envisagé, avec un appel à la grève chez Air France et dans les petites entreprises qui travaillent sur l'aéroport.

La Rochelle

La manifestation a été encore très largement suivie, avec de gros cortèges de la CGT (également dans d'autres villes du département comme Saintes et Rochefort), tandis que 150 manifestants, étudiants et salariés, bloquaient les camions citernes sur la rocade de La Rochelle.

Presque chaque jour, des actions ont été organisées : devant le Conseil général, obligeant le président UMP Dominique Bussereau, secrétaire d'État au Transport, à annuler une réunion prévue ; au dépôt d'essence du port autonome pour tenter de le bloquer ; au centre de tri postal qui a été bloqué ; devant EADS-Sogerma, à l'occasion de l'inauguration de nouveaux bâtiments. Enfin, l'université de La Rochelle est restée mobilisée, avec 650 étudiants à l'AG précédant les vacances et un blocage était prévu, mardi 2 novembre.

Strasbourg

La manifestation a regroupé à nouveau près de 10 000 personnes, avec un important cortège de la CGT. Des banderoles d'entreprises avec les hôpitaux, la SNCF, General Motors, la Compagnie de Transports Strasbourgeois (CTS), les unions locales de Molsheim et Hagueneau animaient le cortège. Rendez-vous a été pris pour le 6 novembre.

Clermont-Ferrand

Les manifestants étaient moins nombreux, mais ce sont encore près de 10 000 personnes qui ont défilé, criant « on est encore là, on n'est pas fatigué » !

En passant à proximité de la permanence du ministre Hortefeux, conseiller régional d'Auvergne, protégée par les CRS, les manifestants ont lancé des slogans bien sentis, comme par exemple : « Nous sommes tous des Roms » !

Les travailleurs du privé étaient là : ceux de Conforama, des aciéries des Ancizes et de chez Alcan à Issoire, les verriers de Puy-Guillaume, ceux de Rockwool à St-Éloi les Mines, protestant contre les dangers de l'amiante.

L'intersyndicale a boycotté le rendez-vous avec le préfet, expliquant : « Puisque Fillon et Woerth prétendent que grèves et manifestations ne servent à rien, une entrevue avec le représentant de l'État ne sert à rien non plus » !

Le Mans

Une belle manif. ! 35 000 personnes selon les syndicats. Et il faut ajouter les manifestations de plusieurs centaines de personnes à La Flèche, Sablé-sur-Sarthe, Saint-Calais, Château-du-Loir et au Lude.

Montbéliard

À deux pas des usines Peugeot de Sochaux, la manifestation a rassemblé 3 000 personnes, moitié moins que la plus importante manifestation depuis septembre. Mais le moral des manifestants, comme le temps, était au beau fixe.

Chez Peugeot, le nombre des grévistes étaient toujours de quelques centaines. Après le week-end du 1er novembre, l'hostilité au gouvernement parmi les ouvriers reste inchangée. Ceux qui ont participé aux manifestations et qui ont fait grève sont loin de le regretter.

Tours

Nous étions moitié moins nombreux. Les syndicats ont déclaré 11 000 personnes. Il y eut beaucoup de commentaires sur l'émission « Mots Croisés », avec des remarques méfiantes vis-à-vis de la proposition de négociation sur l'emploi des seniors, la retraite à points, entre Chérèque et Parisot.

Marseille

Le vieux port s'est rempli tout d'un coup, et même s'il y avait un tiers de manifestants en moins, c'était une manifestation imposante et décidée, avec des cortèges de La Poste, des Télécoms, d'EDF-GDF, de la RTM (transports urbains). Des travailleurs des entreprises privées étaient là eux aussi.

« On est toujours là, on lâchera pas » et « Votée, promulguée, de cette loi, on n'en veut pas » étaient parmi les slogans les plus repris.

...et la préparation du 6 novembre

Nantes

La manifestation du 28 a rassemblé entre 20 et 25 000 personnes, avec encore de l'énergie pour continuer.

Le vendredi 29 après-midi, on a bloqué le péage de l'autoroute de Bordeaux avec, à 150, une diffusion de tracts aux automobilistes.

Après la trêve de la Toussaint, des actions sont proposées tous les jours dans Nantes : mardi parking gratuit ; mercredi, blocage d'une entreprise de l'estuaire ; jeudi, à nouveau blocage de l'aéroport, etc. Les facultés de lettres et de sciences humaines ont décidé le blocage des facs jusqu'au 8 novembre.

Limoges

À l'union locale CGT de Limoges-sud, de nombreux militants se sont retrouvés dès le mardi 2 novembre pour préparer les deux rendez-vous de la semaine : un rassemblement le 4 novembre devant la préfecture et la manifestation du samedi 6. Les syndicats et les syndiqués « isolés » ont été encouragés par téléphone à faire le maximum dans leur entreprise.

Pour la semaine précédant le 6, dans le département de la Haute-Vienne, des équipes de diffusion intersyndicales sont prévues aux carrefours d'entrées des principales villes, tandis que des manifestations sont prévues à Limoges, mais aussi dans les petites villes de Saint-Junien et Saint-Yrieix. À Bellac, un rassemblement aura lieu la veille, le 5.

Bordeaux

Les unions locales CGT multiplient les initiatives pour préparer la manifestation du 6 novembre. Celle de Bordeaux- centre a prévu, avec l'appui des postiers du centre financier, de s'adresser à la population du quartier de Meriadek. Celle de Mérignac a prévu plusieurs distributions de tracts sur Dassault, Sabena, Thalès, Cofinoga, etc. Celle de Bordeaux-nord veut s'adresser aux travailleurs de la Crama, de la Caisse des Dépôts. Celle du sud-Garonne a, pour sa part, déjà investi les marchés du week-end du 1er novembre

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