Lycée Mounier - Grenoble : Contre la démolition, la mobilisation continue13/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une-2202.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Leur société

Lycée Mounier - Grenoble : Contre la démolition, la mobilisation continue

Depuis l'annonce le 24 septembre de la démolition du lycée Mounier par le président socialiste du Conseil régional Rhône-Alpes Jean-Jacques Queyranne, il y a chaque jour de nouvelles actions.

Au lycée Mounier les assemblées générales se succèdent, qui décident des actions à mener. Ainsi 200 lycéens, enseignants, membres du personnel et parents d'élèves se sont rassemblés le 29 septembre devant le rectorat de Grenoble pour réaffirmer leur refus de la fermeture.

Le lendemain, en assemblée, ils ont décidé de refuser le rendez-vous pris avec Queyranne le 4 octobre, car celui-ci venait d'annoncer qu'il aurait lieu à Charbonnières (au siège du Conseil régional près de Lyon) et non pas à Grenoble ! En colère, ils ont exigé qu'il se déplace pour discuter.

La colère s'est étendue dans d'autres lycées grenoblois. Notamment au lycée professionnel et technologique Argouges, qui devrait accueillir environ 300 élèves de Mounier et vient d'apprendre que ses sections sciences et techniques industrielles seront transférées dans un autre établissement à la rentrée prochaine. Une assemblée générale a d'abord décidé d'un débrayage lundi 4 octobre après-midi. La grève fut votée le lendemain, et à l'issue d'une manifestation, regroupant enseignants et élèves devant le lycée Mounier, un appel fut lancé à tous les établissements de l'agglomération pour une assemblée générale à la Bourse du travail.

De nombreuses questions posées par les lycéens, le personnel et les parents d'élèves du lycée Mounier restent sans réponse. Si la sécurité des élèves est réellement en cause, pourquoi attendre le mois de juin pour fermer le lycée ? Si le danger n'est pas imminent, pourquoi ne pas prévoir la reconstruction et, en attendant, se replier dans les locaux voisins inutilisés puisqu'abritant l'IUFM, fermé cette année ? Et enfin, pourquoi le projet de rénovation du lycée, discuté depuis 1995, n'a-t-il jamais vu le jour ?

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