Bill Gates, propriétaire de Microsoft, possède 40,1 milliards d'euros et Warren Buffet, financier à la tête de la holding Hathaway, dispose de 35,6 milliards d'euros. Tous deux ont lancé un appel aux quatre cents Américains les plus riches. Ils leur demandent de signer « une promesse de don » sur au moins 50 % de leur fortune personnelle à une organisation caritative de leur choix, qu'ils verseront de leur vivant ou après leur mort.

Des milliardaires comme le maire de New York, propriétaire de la chaîne de télévision CNN, le baron Hilton des hôtels du même nom, le financier George Soros, qualifié de méga-spéculateur, mais aussi George Lucas, réalisateur de Star Wars, se sont engagés, et si tous les 400 faisaient de même, le montant des promesses pourrait atteindre 600 milliards de dollars, l'équivalent d'un quart du produit intérieur brut de la France.

Le fondateur du site en ligne ebay et sa femme le disent nettement : « Nous possédons plus d'argent que notre famille n'en aura jamais besoin. » C'est là reconnaître le zèle parasitaire de tous ces gens dont la fortune n'est pas tombée du ciel mais est issue de l'exploitation d'une partie grandissante de l'humanité.

D'ailleurs certains s'interrogent sur leur part de générosité. Car d'une main ils donnent pour montrer leur humanisme et, de l'autre, ils reprennent plus encore.