Hôpital de Bicêtre (Val-de-Marne) : Le Bloc tourne au ralenti31/03/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/04/une2174.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital de Bicêtre (Val-de-Marne) : Le Bloc tourne au ralenti

Depuis le jeudi 18 mars, les 39 infirmières « temps plein » du Bloc opératoire commun du CHU de Bicêtre (grand centre d'accueil d'urgences et de multi prélèvements d'organes), en sous effectif depuis des années, sont en grève. La direction avait l'an dernier, suite à un mouvement semblable, conclu un accord qui en gros accordait une prime semestrielle de 200 euros et une augmentation dite de « pénibilité » d'environ 50 euros par mois.

La remise en cause de cet accord par la nouvelle direction de l'hôpital a renforcé la décision de se mettre en mouvement. Cela était en discussion depuis novembre 2009. Les revendications sont : retour à l'effectif complet (soit l'embauche de dix postes d'infirmières) et une augmentation de salaire non négligeable.

Dès le premier jour de grève, l'activité des Blocs a été réduite. Les assignations ont été mises en place par la direction.

Devant un mouvement qui se maintient : l'occupation du hall d'entrée, le tour dans les services afin de faire connaître notre mouvement, la parution d'articles dans le journal Le Parisien du Val-de-Marne et l'accueil méprisant de notre pétition par l'un des directeurs qui déclara : « Vous avez dû faire signer les cul-de-jatte et les aveugles », la direction a fini par proposer le 24 mars un nouvel accord. Il contenait une « surprime » exceptionnelle mensuelle et défiscalisée de 75 euros et une prime semestrielle de 450 euros, mais un nouvel article stipulait qu'une réorganisation complète du service serait proposée.

Tout le monde a bien senti le piège : une telle réorganisation ramènerait les effectifs théoriques aux effectifs actuels. Ce qui sous-entend la suppression de l'accord proposé du fait que l'effectif serait de nouveau atteint.

Le mouvement continue. Les infirmières du Bloc espèrent bien qu'il ne restera pas isolé et essaient de le populariser.

Partager