Centres des impôts : Mobilisés pour la vaccination !16/12/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/12/une2159.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Centres des impôts : Mobilisés pour la vaccination !

Pour la campagne de vaccination, le gouvernement a prévu de solliciter des administrations publiques. Pour assurer le secrétariat, il l'a fait par exemple dans les centres des impôts ou les trésoreries qui, depuis leur fusion, s'appellent Centres des finances publiques.

Dans les premiers jours, ceux qui ont été sollicités l'ont été sur la base du volontariat. Ils ont dû aller dans des centres de vaccination souvent éloignés de leur travail habituel, et ils ont été parfois en surnombre. Puis devant la demande croissante et la surcharge des centres, il y a eu une deuxième vague où le volontariat n'a pas suffi. Ainsi aux impôts, les directions doivent fournir, sur ordre préfectoral, 7 à 8 % des effectifs, ce qui pose pas mal de problèmes dans les services.

Pour cette deuxième vague, les « réquisitionnés » vont dans des centres près de leur travail. Par exemple les agents réquisitionnés de Paris-Nord ont été affectés au centre de la rue Milton dans le 9e arrondissement. Pour faire face à l'afflux, les centres ont été ouverts en soirée et le week-end. Une note de la Direction générale des finances publiques indique ouvertement que, « compte tenu du caractère exceptionnel des réquisitions, il ne sera pas tenu compte des limites applicables à la durée du travail ». Il s'agit donc d'effectuer plus de 10 heures par jour et de 48 heures par semaine, et ce pendant plusieurs semaines. Certains y vont le week-end.

Comment se fera l'indemnisation ou la récupération ? Cela dépend de la catégorie. L'indemnisation sera de 14 euros pour les catégories B et C et de 33 euros pour les catégories A comme les inspecteurs, seulement pour les heures effectuées après 18h le week-end. Pour ceux qui veulent récupérer leurs heures, on ne sait pas encore sur quelle base cela pourra se faire et s'il sera possible de le faire.

Dans les services, il n'y a pas d'hostilité à aider à la vaccination. Souvent, là où les volontaires ou les réquisitionnés ne peuvent assurer pour des raisons personnelles, d'autres collègues se proposent. Certains volontaires n'ont pas été inscrits au début de la pandémie car ils sont sur la liste des agents assurant le « Plan de Continuité d'Activité ». Ils ignoraient jusqu'ici être aussi indispensables !

Par contre, cela souligne encore le manque de personnel chronique et accentue la colère contre le discours anti-fonctionnaires de ce gouvernement qui, depuis des mois, répète que ceux-ci sont trop nombreux.

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