Hôpital psychiatrique Maison-Blanche - Paris 19e - La mobilisation commence à payer13/11/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/11/une2154.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital psychiatrique Maison-Blanche - Paris 19e - La mobilisation commence à payer

Cela fait maintenant plus d'un mois et demi que le personnel de Rémy-de-Gourmont, une des structures du groupe Maison-Blanche, débraye quotidiennement. C'est le manque de personnel qui a déclenché le mouvement : mutations, départs en retraite, arrêts maladie non remplacés, cela a pour conséquences une surcharge de travail et une dégradation des soins apportés aux patients.

Il faut dire qu'au nom des économies, et comme pour les hôpitaux généraux, la psychiatrie est touchée par les fermetures de lits. À Rémy-de-Gourmont, pour « régler » le problème de sous-effectif, la direction a fermé tout un service, la Thérapie Brève. Face à cette provocation, le personnel est resté mobilisé, si bien que mardi 27 octobre, lors d'une réunion avec les représentants du personnel, la direction a promis l'embauche de cinq infirmier(e)s sur les huit revendiqués. Cette embauche devrait se faire en décembre, lors de l'arrivée sur le marché du travail des nouveaux diplômés. La direction a aussi promis en début de semaine la réouverture de la Thérapie Brève pour le 1er janvier.

Ce ne sont pour l'instant que des promesses, encore insuffisantes, à mettre à l'actif de la mobilisation et, d'ici la fin de l'année, il faudra rester vigilant pour qu'elles soient tenues.

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