Collège Eugène-Delacroix - Draveil (Essonne) : La mobilisation a commencé à payer !07/10/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/10/une2149.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Collège Eugène-Delacroix - Draveil (Essonne) : La mobilisation a commencé à payer !

Comme dans de très nombreux établissements scolaires du pays, il manque au collège Eugène-Delacroix de Draveil plusieurs postes d'enseignants. La situation était particulièrement catastrophique en mathématiques, avec six classes sans professeur. La seule réponse officielle que les enseignants et parents d'élèves ont reçue depuis la rentrée a été : « Nous n'avons plus aucun prof de math », autrement dit : débrouillez-vous ! L'indignation des parents et des enseignants a été à la hauteur de cette attitude hautaine et de cette fin de non-recevoir.

Dans le même temps, les agents de service du collège (ouvriers d'entretien et personnels de cantine) exprimaient leur exaspération face au non-remplacement de plusieurs de leurs collègues suite à des accidents du travail ou de longues maladies. Ils en avaient assez de subir des pressions pour faire du travail en plus.

Après de nombreuses discussions avec des parents indignés et des distributions de tracts dénonçant la situation, deux enseignants de math ont été miraculeusement trouvés ! Il reste encore des heures de cours non assurées en musique et en arts plastiques, et des remplacements à obtenir pour les agents de service. Ce premier résultat a été perçu par tous comme un succès. Et le fait d'apprendre que le député-maire UMP de la ville, Georges Tron, qui vote toutes les suppressions de postes depuis des années à l'Assemblée nationale, s'est empressé d'apporter son soutien, a fait sourire plus d'un.

La mobilisation se poursuivant, 80 agents de service, parents et enseignants, se sont retrouvés samedi 3 octobre lors d'un rassemblement prévu dans le centre de Draveil, pour dénoncer ensemble les suppressions d'emplois qui touchent toute la fonction publique.

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