Alcatel-Lucent France (Yvelines) : Ras-le-bol des suppressions d'emplois07/10/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/10/une2149.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Alcatel-Lucent France (Yvelines) : Ras-le-bol des suppressions d'emplois

Après les annonces fin juillet de l'équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent France de supprimer 850 postes et d'en externaliser 150, des comités centraux d'entreprise se sont tenus mercredi 16 et jeudi 17 septembre. Lors de ces réunions, la direction devait donner des précisions pour chacun des établissements concernés.

Ainsi à Vélizy, dans les Yvelines, sur les 2 700 salariés que compte cet établissement, 350 sont menacés de perdre leur emploi. Plus précisément il y aurait 226 travailleurs concernés par ce dernier plan, auxquels il faut ajouter 124 salariés du plan précédent dit « Manager » non encore terminé. Les plans se succèdent à un tel rythme chez Alcatel-Lucent qu'ils se chevauchent l'un l'autre.

À ces mauvais coups s'ajoutent les suppressions d'emplois prévues dans les filiales comme ALE (Alcatel-Lucent Entreprises). Concernant le site de Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes, il devrait fermer en juin. Il n'en serait plus question, mais le nombre de suppressions d'emplois n'a pas changé pour autant.

À Vélizy, les syndicats avaient appelé à une action ponctuelle le mercredi 16 septembre lors de la tenue du CCE. Mais les travailleurs présents voulaient plus et du coup l'action a continué l'après-midi et le lendemain. Et y compris durant la nuit, des employés ont tenu à dormir sous la tente devant le bâtiment de la direction.

La colère n'étant pas retombée, un CE qui se tenait le lundi 21 septembre a été envahi par plusieurs centaines de travailleurs. Le lendemain mardi, une autre réunion de la direction a elle aussi été perturbée et des salariés ont exprimé ce qu'ils avaient sur le coeur. Cela a fait fuir une des directrices.

Depuis, des réunions de secteurs se tiennent pour que les salariés puissent être informés et parler de la suite de l'action, nécessaire si l'on veut obliger la direction à revoir sa copie.

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