Sondes d'Airbus : La sécurité aérienne en jeu05/08/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/08/une2140.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sondes d'Airbus : La sécurité aérienne en jeu

L'Agence européenne de sécurité aérienne a annoncé qu'elle allait obliger les compagnies aériennes à changer les sondes Pitot, produites par Thales, installées sur les Airbus A333 et A340. Il faudra en remplacer deux sur trois pour les plus modernes d'entre elles, toutes si elles sont d'un modèle plus ancien.

Ces sondes permettent de connaître la vitesse de l'avion, ce qui est indispensable pour le piloter. Or, à de nombreuses reprises, les pilotes avaient dénoncé les problèmes qu'ils rencontraient à cause d'elles, notamment en cas de givrage de l'appareil. Bien que le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) ait déclaré qu'on ne pouvait l'affirmer avec certitude tant que l'enquête n'était pas terminée, c'est leur mauvais fonctionnement qui a vraisemblablement occasionné le crash de l'Airbus Rio-Paris début juin.

Air France a commencé à remplacer les sondes Pitot sur ses Airbus A330 et A340. Mais comme cela coûte cher, d'autant plus que leur remplacement nécessite d'immobiliser les appareils quelque temps, cela se faisait progressivement.

Il faut espérer que la mise en garde de l'AESA va accélérer le processus. La sécurité doit passer avant les profits des compagnies aériennes.

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