Sécurité sociale : Chômage et blocage des salaires creusent le trou24/04/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/04/une2125.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Sécurité sociale : Chômage et blocage des salaires creusent le trou

Les comptes de la Sécurité sociale ne s'améliorent pas. Bien au contraire. Et les perspectives s'annoncent sombres. Mais cette fois, on n'incrimine pas les malades qui oseraient vouloir trop se soigner. L'Agence centrale des organismes sociaux (Acoss), organisme officiel, explique dans une toute récente note financière que si la situation se détériore, c'est que « la masse salariale sur laquelle sont assises les cotisations » n'a pas augmenté ces derniers mois, et on prévoit que cette masse salariale diminuera dans les prochains mois.

On nous présente cette situation comme une conséquence de la crise, considérée comme une calamité naturelle, façon de prétendre que ce serait la faute de personne, ou de tout le monde, et que face à cela on serait impuissant. Mais c'est faux. Les chiffres globaux de l'Accoss montrent que globalement la masse salariale va diminuer de 0,3 % pour le second trimestre de 2009 et de 1 % pour le troisième. À la fois du fait du blocage, voire de la diminution des salaires, mais aussi du fait de l'accroissement rapide du nombre de chômeurs.

Ces chiffres et ces précisions constituent un des indicateurs de l'appauvrissement de la classe ouvrière et des classes populaires. Mais ils ne reflètent pas l'appauvrissement des classes riches, des capitalistes et des bourgeois. D'autres chiffres montrent qu'au contraire, même en cette période de crise, ils restent prospères, très prospères.

Une conclusion s'impose. Il faut que l'on prenne sur les profits et sur la fortune de ces bourgeois, rentiers ou gros actionnaires, pour financer les frais de santé actuels et à venir ! Et pour commencer, taxer les laboratoires pharmaceutiques, et tous ceux qui tirent de considérables profits dans le secteur de la santé.

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