On a bien du mal à savoir qui mérite la palme dans la compétition de cabotinage qui oppose Ségolène (Royal) et Nicolas (Sarkozy). L'une prend des airs allumés pour demander qu'on excuse les péchés de l'autre. Le petit Nicolas, lui, feint l'indifférence après, nous a-t-on dit, s'être amusé au cours d'un dîner à faire les portraits caricaturaux des principaux chefs d'État, entre autres ceux de l'Espagnol Zapatero, de l'Américain Obama, de l'Allemande Merkel.

Les médias se régalent de ce spectacle et nous en servent les dernières péripéties du matin au soir, jusqu'à plus faim. On avait dû en ingurgiter une première tranche, lors de la campagne de la présidentielle, qui nous reste encore sur l'estomac. Qu'on ne vienne pas nous dire qu'il faudra supporter ce même feuilleton jusqu'à 2012 ?