GOM Propreté - CEA-Saclay (Essonne) : Sanctions contre deux salariés, la direction recule25/03/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/03/une2121.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

GOM Propreté - CEA-Saclay (Essonne) : Sanctions contre deux salariés, la direction recule

Sur le centre du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) de Saclay, le nettoyage est assuré par trois sociétés sous-traitantes, qui emploient en tout une centaine de salariés. Dans l'une, GOM propreté, deux d'entre eux, avec 25 ans et 16 ans d'ancienneté sur le site, avaient été convoqués en février dernier pour un entretien préalable avant licenciement. Ayant connu plusieurs entreprises sous-traitantes au fil de multiples reprises de contrat (tous les cinq ans), ces travailleurs, dont l'un est encore représentant du personnel, ont toujours défendu les acquis et les intérêts des salariés du nettoyage.

C'est ce que la direction de GOM a voulu leur faire payer, en inventant un prétexte pour les sanctionner : elle leur reproche une absence « non autorisée » d'une demi-journée pour aller chercher leur cadeau de Noël au siège de la société, alors même qu'ils en avaient avisé leur chef deux jours plus tôt.

Leurs collègues, solidaires contre ce qui apparaissait comme une menace contre tous les salariés combatifs, ont tenu des assemblées générales de soutien, bientôt rejoints par les salariés des deux autres entreprises de nettoyage du site, ONET et Derichebourg. Des pétitions de soutien ont été largement signées par le personnel du nettoyage et celui du CEA, et portées à la direction de GOM à l'occasion d'un débrayage simultané des trois entreprises de nettoyage.

Au-delà de la solidarité, les assemblées générales des trois sociétés sous-traitantes ont vu émerger des revendications communes portant sur un alignement des horaires sur ceux du CEA, 24 jours de RTT pour tous et un alignement du salaire horaire sur le plus élevé pratiqué sur le site.

Finalement la direction de GOM a reculé puisque les sanctions se sont réduites à une journée de mise-à-pied pour l'un et une simple « mise en garde » pour l'autre. Les salariés du nettoyage n'entendent cependant pas en rester là puisqu'ils comptent bien maintenant porter tous ensemble leurs revendications communes. Qui sème le vent...

Partager