Clermont-Ferrand25/03/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/03/une2121.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Clermont-Ferrand

La journée du 19 mars a été encore mieux suivie que celle du 29 janvier : plus de 25 000 personnes ont défilé pendant trois heures sur quatre kilomètres de cortège à travers le centre-ville de Clermont-Ferrand jusqu'à la place de Jaude. Un cordon de syndicalistes bloquait l'approche de la préfecture.

Les secteurs de la fonction publique étaient assez bien représentés à l'exception des cheminots : postiers, hôpitaux de la région (Thiers, Issoire, Riom), enseignants surtout du primaire et du supérieur. Ces derniers sont mobilisés depuis deux mois et réussissent à entraîner une partie de leurs étudiants. Il n'y avait aucun bus, aucun tramway. Des avocats, huissiers et greffiers de justice protestaient, eux aussi, contre la politique du ministère.

Mais ce sont surtout les entreprises du privé qui étaient mobilisées : plus de 70 % de grévistes à l'A.I.A. Chez Michelin, les débrayages ont été mieux suivis que le 29 janvier. Plusieurs centaines d'ouvriers ont défilé, chacun derrière la banderole de son syndicat, FO ou CFDT, ceux de la CGT étant nettement plus nombreux.

Des délégations de nombreuses usines de la région étaient présentes : eaux de Volvic, Sanofi-Aventis de Vertolaye, Valeo d'Issoire, sucrerie de Bourdon, aciéries des Ancizes, personnel de la Banque de France et du journal La Montagne, employés du Crous (oeuvres sociales universitaires) de Montluçon.

Et, pour la première fois, des jeunes employées de la jardinerie Jardiland, chantant avec enthousiasme.

Comme le 29 janvier, le service d'accueil minimum dans les écoles primaires n'a pas été assuré par la mairie socialiste, qui dénonce le manque de moyens.

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