Renault - Flins (Yvelines) : Payer pour la crise des patrons de l'automobile, c'est non !04/02/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/02/une2114.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Renault - Flins (Yvelines) : Payer pour la crise des patrons de l'automobile, c'est non !

À l'usine Renault de Flins, plusieurs centaines de travailleurs ont fait grève le 29 janvier à l'appel de la CGT, CFDT et FO. Dans certains secteurs, comme la chaîne de montage, la production n'a pas pu redémarrer, faute de main-d'oeuvre, malgré ou peut-être à cause du coup de main de nombreux chefs. Beaucoup dénonçaient le plan Ghosn : les suppressions d'emplois prévues, les licenciements de centaines d'intérimaires, la mise au chômage partiel piochant dans nos congés, voire les futures pertes de salaires pour certains, la pression infernale induite par les suppressions de postes, pendant les périodes de non-chômage, les menaces sur les travailleurs de la sous-traitance, comme nos camarades de Visteon sur le site de Flins. Sans oublier le refus de la direction de faire partir en préretraite, comme il y a quelques années, les travailleurs de production les plus âgés et usés, ni le véritable retard pris par notre pouvoir d'achat, ni les salaires très insuffisants, surtout pour les récents embauchés.

Plusieurs bus bien remplis et pleins d'ambiance sont partis de l'usine pour rejoindre la manifestation parisienne, où nous avons pu vérifier que, dans l'automobile, nous n'étions pas seuls à subir ces attaques. Des cortèges de Peugeot Citroën Aulnay et de collègues de la sous-traitance étaient là pour faire savoir également, à cor et à cris, leur indignation devant la politique des constructeurs automobiles et les milliards de cadeaux que le gouvernement leur consent... pour qu'ils la poursuivent.

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