FM Logistic - Woippy (Moselle) : Non aux suppressions d'emplois !14/01/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/01/une2111.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

FM Logistic - Woippy (Moselle) : Non aux suppressions d'emplois !

Près de trois cents salariés de l'usine FM Logistic située à Woippy, dans la banlieue de Metz, ont manifesté lundi 12 janvier devant la préfecture de Moselle à l'occasion d'un débrayage organisé à l'échelle du groupe par l'intersyndicale.

Depuis quinze ans, les travailleurs de FM Logistic à Woippy (ils sont moins de 500 aujourd'hui) conditionnent des imprimantes fabriquées en Chine ou en Malaisie pour la multinationale Hewlett-Packard. Or HP a décidé de les conditionner sur les lieux de production. Du coup, FM Logistic, qui a déjà supprimé plus d'une centaine d'emplois en 2008 et licencié des centaines d'intérimaires, prévoit 169 licenciements supplémentaires cette année. L'immense entrepôt de logistique, financé à coups de millions par les pouvoirs publics, serait définitivement fermé et les 320 travailleurs restants licenciés en 2010, si aucun donneur d'ordre ne vient remplacer HP.

La direction de FM Logistic invoque la crise, mais la décision du groupe HP n'a absolument rien à voir avec la crise économique actuelle. Elle a par contre tout à voir avec la volonté des groupes industriels de faire plus de bénéfices en " réduisant les coûts ", et par voie de conséquence l'emploi de centaines de travailleurs, qui ne pèse pour rien dans la balance patronale.

Dans FM Logistic, FM représente les initiales des familles Faure et Machet. Ces deux grandes familles bourgeoises de Lorraine, principales actionnaires du groupe, se portent bien : leur fortune est passée de 100 à 150 millions d'euros entre 2005 et 2007.

Le géant Hewlett Packard se porte lui aussi comme un charme : le groupe a annoncé un bénéfice net de 6,2 milliards d'euros pour 2008, en hausse de 15 %. Il n'y a donc aucune raison d'accepter que les emplois soient sacrifiés pour augmenter encore les dividendes de tout ces gens-là.

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