Samedi 20 décembre, à l'initiative du syndicat CGT de la SBFM (Société bretonne de fonderie et de mécanique), une manifestation pour la défense de l'emploi a regroupé plusieurs milliers de personnes. Pratiquement tous les syndicats et partis de gauche y appelaient et nombre d'élus (de gauche et même de droite) y participaient.

En effet, la SBFM, qui appartient à un groupe italien mais travaille principalement pour Renault, a été mise en redressement judiciaire et les 550 salariés de la fonderie craignent un plan de licenciements, voire la fermeture. Ils réclament la réintégration de la fonderie dans le groupe Renault, comme cela a été le cas à Cléon. « Nous exigeons : aucun licenciement », tel était le message clair que voulaient faire passer les manifestants. Les travailleurs de la SBFM savent bien qu'ils doivent compter d'abord sur leur propre mobilisation, et celle de la population venue les soutenir, pour se faire entendre.