Jean-Marc Rouillan : Victime de l'acharnement de la Justice22/10/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/10/une2099.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Jean-Marc Rouillan : Victime de l'acharnement de la Justice

Jean-Marc Rouillan restera en prison, ainsi en ont décidé les juges du tribunal d'application des peines de Marseille, après avoir révoqué le régime de semi-liberté dont il bénéficiait depuis quelques mois.

Le co-fondateur du groupe Action directe a déjà purgé plus de vingt ans de prison pour complicité dans l'assassinat de George Besse, ex-PDG de Renault, et de René Audran, un haut cadre de l'armée, les juges ayant plusieurs fois rejeté sa demande de liberté conditionnelle au terme de la période de sûreté de dix-huit ans à laquelle il avait été condamné.

Les juges lui avaient finalement accordé le régime de la semi-liberté en décembre 2007. Depuis, il travaillait le jour pour une maison d'édition marseillaise et retournait passer la nuit en prison. Mais à la suite d'un article paru dans l'Express dans lequel il n'exprimait pas de remords sur l'assassinat de l'ancien patron de Renault, le parquet de Paris avait décidé de le réincarcérer à plein temps début octobre. C'est cette décision que viennent de confirmer les juges de Marseille.

Les communistes révolutionnaires que nous sommes s'opposent au terrorisme individuel et donc aux actions passées de Jean-Marc Rouillan, mais on ne peut qu'être révolté par le harcèlement et l'acharnement judiciaire dont il fait l'objet. Il doit pouvoir bénéficier de la règle générale concernant la libération conditionnelle et être immédiatement libéré.

La justice n'avait pas demandé à Maurice Papon, responsable de la déportation de 1 600 Juifs, d'exprimer des remords pour le libérer moins de trois ans après sa condamnation à dix ans de prison.

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