SNCF - Arles (Bouches-du-Rhône) : Passagers en rade03/09/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/09/une2092.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF - Arles (Bouches-du-Rhône) : Passagers en rade

Il manque de tout à la SNCF, du matériel, des conducteurs et des contrôleurs. Elle jongle avec la pénurie au détriment du trafic régional TER, alors que celui-ci augmente. Les travailleurs qui doivent faire le trajet sur la ligne Arles-Marseille en subissent les conséquences.

Cela fait plus d'un mois que certains trains Arles-Marseille ne peuvent plus prendre de passagers à Arles car ils sont en surcharge notoire. Bien entendu la direction de la SNCF le sait, mais cela continue. Les passagers pensent que c'est à cause du problème de caténaires. Il n'en est rien, c'est une imprévoyance de plus de la direction de la SNCF.

Quand le train de Narbonne arrive à Arles vers 16 h 20 en direction de Marseille, il est la plupart du temps déjà bondé et les voyageurs sur les quais sont nombreux. Pour prendre un autre train comme le TEOZ, il faut payer un supplément conséquent.

Il est évident que tout le monde ne tiendra pas dans les wagons. Les passagers incrédules ne peuvent même plus monter dans ces trains. Et ceux qui restent sur le quai prennent souvent à partie les agents présents qui ont bien du mal à expliquer leur impuissance devant le manque d'initiative de leur direction. Et pour cause : eux-mêmes ne sont informés de la suppression d'un train qu'un quart d'heure avant.

Il faut donc attendre le train suivant, lui aussi bondé. Ce qui se traduit pour les passagers par une bonne heure d'attente supplémentaire ainsi que toutes les conséquences pour les correspondances aux gares du parcours. Le comble de l'exaspération, c'est lorsqu'un train vide passe devant les passagers sur le quai ; ce train roule en direction de Marseille pour prendre son service et il ne passe par Arles qu'à cause des travaux sur un pont vers Cavaillon.

Ajouter un train n'est plus une chose simple. Avant, tout était centralisé et la décision pouvait être prise de Paris. Bien ou mal, mais au moins la décision était prise. Maintenant, comme le trajet Narbonne-Marseille touche deux régions, Languedoc-Roussillon et PACA, les décisions traînent en longueur, chaque région marchandant, discutaillant. La régionalisation pour les travailleurs qui utilisent le train régional est un vrai recul !

Partager