RTM (Régie des transports de Marseille) : Au suivant !27/08/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/08/une2091.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

RTM (Régie des transports de Marseille) : Au suivant !

Être accidenté du travail ou malade en longue maladie dans une entreprise de transport public, cela arrive trop souvent avec les chauffeurs agressés, les mécanos qui se cassent le dos ou qui ont les doigts ou un pied écrasés par les pièces lourdes et glissantes qu'il faut manipuler.

Tous ces accidents ne plaisent pas au patron qui, au lieu d'essayer d'en supprimer les causes, penche pour diminuer la durée de l'arrêt de travail en faisant pression sur les accidentés.

La RTM possède bien un service médical traditionnel avec des médecins et des infirmières compétents. Mais quand il s'agit d'accidents du travail, elle préfère passer par les services d'un médecin prestataire qui a déjà un cabinet médical en ville et qui officie pour l'occasion directement dans les locaux directoriaux de Saint-Giniez.

Sa principale mission semble être, si l'on s'en tient aux faits, de faire pression sur les accidentés et les malades. Il faut qu'ils reprennent le travail. Il marchande sur tout, la durée de l'arrêt, le maintien en accident du travail. Il semble partir du principe que l'avis du médecin traitant relève d'un « arrangement » qu'il faut démonter.

Sa relation avec la médecine semble tellement ténue que c'est avec fatalité qu'il nous dit : « Montrez moi cela quand même. »

Pour faire bonne mesure, les accidentés sont convoqués tous en même temps à 9 heures du matin. Pas de rendez-vous, pas d'agenda, une fois par mois quel que soit le nombre d'agents de la RTM. L'attente dure parfois des heures dans une salle d'attente petite, blafarde et triste à en pleurer. Cela doit peut-être faire partie de la mise en condition.

Si les transports à Marseille c'est le bus, le métro et le tram, pour les traminots accidentés, il n'y a qu'une seule ligne : la galère !

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