Mise en place du RSA : Tracasseries et précarité15/08/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/08/une2089.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Mise en place du RSA : Tracasseries et précarité

Le gouvernement envisage de remplacer notamment le RMI (revenu minimum d'insertion) et l'allocation de parent isolé (API) par le RSA (revenu de solidarité active). Cela concernerait quatre millions de personnes.

Un projet de loi devrait être discuté dès septembre. On ne sait pas quand le RSA, actuellement expérimenté dans 34 départements, sera mis en place, ni quel sera son montant. Par contre, dans le projet de loi du gouvernement, les bénéficiaires du RSA feront l'objet d'un contrôle de leur " train de vie ". Et les bénéficiaires du RSA ne seront plus automatiquement exonérés de la taxe d'habitation et de la redevance audiovisuelle, comme c'était le cas pour les érémistes actuels.

Le même projet de loi prévoit une refonte des " contrats aidés " et la mise en place d'un " contrat unique d'insertion " qui sera plus souple... pour les employeurs. Ainsi la durée du travail, qui devait être de 20 heures par semaine, sera désormais en moyenne de 20 heures hebdomadaires sur l'ensemble de la durée du contrat. Par ailleurs ces contrats, qui pouvaient durer auparavant jusqu'à 24 mois, pourraient être prolongés jusqu'à cinq ans dans certains cas.

Pour insérer les chômeurs dans le monde du travail, le gouvernement veut les habituer à la précarité et la flexibilité généralisées.

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