Grands magasins parisiens : Non aux horaires à rallonge23/07/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/07/une2086.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Grands magasins parisiens : Non aux horaires à rallonge

Lundi 21 juillet, le magasin Le Printemps a aligné l'heure de fermeture de ses magasins sur celle des Galeries Lafayette. Dorénavant, les salariés du Printemps travailleront jusqu'à 20 h, au lieu de 19 h. La direction ne veut pas embaucher et prévoit de bousculer l'emploi du temps des salariés sans compensation salariale, sauf une prime unique de 150 euros en juillet.

Depuis plusieurs mois, la direction des Galeries Lafayette impose à son personnel une demi-heure de plus chaque jour, de 19 h 30 à 20 h, qui s'ajoute à une nocturne obligatoire jusqu'à 22 h, une fois par semaine. Et dans le groupe Monoprix qu'elle contrôle, elle a décidé une plage d'ouverture de 9 heures à minuit dans le dix-septième magasin qu'elle vient d'ouvrir à Paris.

Des milliers de salariés ont ainsi leur vie bousculée pour les profits des patrons de la grande distribution et de leurs actionnaires. Alors qu'il faut une ou deux heures de trajet dans le métro, les trains ou les bus pour rentrer chez soi, parfois loin en banlieue, comment fait-on quand on finit à 20 heures, 22 heures ou minuit ? Mais c'est là le cadet des soucis des patrons. Pourtant, s'ils veulent ouvrir leurs magasins de plus en plus longtemps, il y a un moyen très simple : qu'ils embauchent en conséquence !

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