France Télécom R&D - Rennes : Non aux suppressions de postes !02/07/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/07/une2083.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

France Télécom R&D - Rennes : Non aux suppressions de postes !

La direction de la branche R&D (Recherche et Développement) de France Télécom a annoncé en mai un plan de suppression de 325 postes sur toute la France. Alors que France Télécom fait tous les mois des annonces en direction des actionnaires pour leur promettre qu'ils toucheront bien les 3,5 milliards d'euros pris sur les bénéfices du groupe, cette annonce a révolté les salariés, qu'ils soient ingénieurs, chercheurs, techniciens ou personnel administratif.

Les organisations syndicales avaient appelé à une journée de grève et de manifestations le 24 juin, sur tous les sites en même temps, contre les mauvais coups de la direction du groupe. Cette journée, bien préparée, a été un franc succès, avec environ 35 % de salariés en grève sur toute la France, soit plus d'un millier de salariés.

À Rennes, plus de 150 travailleurs sur 450 salariés environ se sont rassemblés devant les grilles de l'entreprise en début de matinée. Nous retrouver si nombreux, cela ne s'était jamais vu ! La direction a même fait poster des responsables du site devant les grilles pour en interdire l'accès aux grévistes... On ne les avait également jamais vus dans une telle position... bien éloignée de la recherche dans les télécoms !

À Lannion, un des responsables du groupe est venu se poster lui-même aux grilles de l'entreprise devant les 350 grévistes, accompagné d'une garde rapprochée de chefs et d'huissiers pour leur interdire l'accès aux bâtiments. La journée s'est poursuivie par une manifestation en centre-ville, où des habitants ont tenu à témoigner leur soutien.

Il en a été de même dans d'autres sites plus petits comme Meylan, près de Grenoble.

Ces succès ont encouragé la détermination. Cela faisait du bien de se retrouver enfin tous ensemble pour dire non à la direction et à ses sous-fifres. Beaucoup souhaitent maintenant que cette journée soit suivie d'autres mobilisations. C'est en effet la seule façon de les faire reculer.

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