Aux impôts : Journée de grève contre les restructurations02/04/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/04/une2070.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Aux impôts : Journée de grève contre les restructurations

Jeudi 27 mars, les agents des impôts (DGI) et de la comptabilité publique (DGCP) étaient appelés à faire grève par deux organisations syndicales, la CGT et l'Union syndicale Solidaires.

Le motif de la grève est la fusion des deux administrations fiscales, dont l'objectif affiché est le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Cela porterait le nombre de suppressions d'emplois, selon le syndicat Snadgi-CGT, à 3 000 par an pendant dix ans.

31 % des agents ont fait grève ce jour-là et à Paris, c'est environ 300 personnes qui se sont rassemblées devant la Recette générale des finances. Lors des heures syndicales et des tournées de services organisées, les agents se sont montrés inquiets de l'avenir de leur emploi ; ils posaient des questions sur le projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la Fonction publique, projet qui est une attaque directe à la garantie de l'emploi des fonctionnaires. Dans son article 7, il prévoit de mettre en disponibilité d'office, c'est-à-dire sans emploi mais aussi sans salaire, l'agent dont l'emploi aurait été supprimé et qui n'aurait pas trouvé à se reclasser.

Ce projet de loi concerne tous les fonctionnaires ; de nombreux agents, grévistes ou pas, ont exprimé le souhait d'un " tous ensemble " dans la Fonction publique.

Ce serait une bonne chose... pour commencer. Car ce à quoi il faudra arriver pour satisfaire les revendications des travailleurs, c'est à un " tous ensemble " embrassant ceux du public et ceux du privé.

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