Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) : Saclay (91) Mobilisation pour les salaires27/03/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/03/une2069.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) : Saclay (91) Mobilisation pour les salaires

Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), établissement public de recherche en physique, regroupe 15 000 salariés sur toute la France. Après plusieurs années de vaches maigres au niveau des salaires, sa direction a annoncé une nouvelle fois la rigueur salariale, ainsi que le gel d'une partie des embauches. Le nouveau budget alloué par l'État est en baisse de 30 millions d'euros. Au mois de janvier, une pétition contre ce budget avait été signée par près de la moitié des salariés.

Dès que les négociations salariales ont été annoncées pour le 28 février, une première mobilisation a été organisée à l'initiative de tous les syndicats. Au centre de Saclay, où travaillent 4 200 salariés et où se trouve la direction générale, 200 personnes ont débrayé pendant une heure pour accueillir les négociateurs par une haie d'honneur.

Les propositions à l'issue de cette réunion n'avaient rien de convaincant : 0,8 % d'augmentation générale - alors que l'inflation officielle est de 2,8 % - ainsi qu'une proposition de prime d'intéressement et de rachat des comptes épargne-temps ! La direction s'aligne ainsi sur la politique du gouvernement consistant à nous faire travailler plus pour gagner moins.

Une deuxième journée d'action a eu lieu sur tous les centres le 13 mars, avec des débrayages et des manifestations. Au centre du Ripault (Indre-et-Loire) les salariés sont allés rendre visite au préfet à Tours : c'était la première fois qu'ils descendaient dans la rue pour manifester, ce qui a été remarqué par la presse locale. Du centre de Cadarache dans les Bouches-du-Rhône, 120 salariés sont partis manifester à Aix. Et 200 personnes ont manifesté sur le centre de Saclay.

Depuis, la direction propose 1,05 % à partir du 1er avril : le compte n'y est toujours pas et de nouvelles actions sont prévues. Les travailleurs du CEA veulent de vraies augmentations de salaire, et pas des miettes !

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