Michelin - Clermont-Ferrand : Sur les pistes de l'exploitation et échos de l'entreprise07/12/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/12/une2053.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Michelin - Clermont-Ferrand : Sur les pistes de l'exploitation et échos de l'entreprise

Récemment, la direction a autorisé la visite de ce qui reste des pistes d'essais, inutilisées depuis plus de dix ans. Il s'agit de toboggans géants en béton, une sorte de tremplin dépassant trente mètres de hauteur, entièrement couvert et contenant une douzaine de pistes sur rails.

Pendant soixante-dix ans, des chariots commandés électriquement et équipés de pneus de toutes sortes ont dévalé et remonté les pentes, sur 400 mètres de long, jour et nuit, 365 jours par an, dans un bruit assourdissant, dans la chaleur, dans une atmosphère pesante et épuisante.

Aujourd'hui la direction considère ces pistes comme un monument historique. Au milieu d'un ensemble de sept hectares, dégagés par la démolition de bâtiments et d'ateliers, elles seront intégrées dans un musée de l'Automobile, dédié à la gloire du fabricant... mais construit principalement aux frais de la municipalité qui n'a jamais rien refusé au caoutchoutier.

Un chou, c'est un chou

Banderoles dans l'atelier, audit... en ce qui concerne l'environnement, Michelin ne lésine pas sur les moyens pour soigner son image de marque. Mais il soigne aussi son porte-monnaie.

Pour chauffer les douches des nouveaux vestiaires, il va installer des panneaux solaires.

Sans honte il a demandé pour cela une subvention au Conseil régional de... 874 euros. Si Michelin veut bien apparaître écologiste, il n'en reste pas moins un vrai grippe-sous.

Extrait du bulletin Lutte Ouvrière Michelin SODG

Quelle générosité !

Suite au soi-disant " record de l'usine battu " sur les accidents du travail, Michelin a tenu à nous récompenser.

Non seulement nous savons bien que ces chiffres sont en réalité sous-évalués, mais en plus Michelin montre toute la considération qu'il nous porte en nous offrant royalement... une boîte de chocolats.

Gageons que pour les prochaines négociations salariales nous aurons le papier d'aluminium pour les emballer.

Extrait du bulletin Lutte Ouvrière Michelin SODG

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