Prix : La fin du mois, c'est le 10 ou le 15 ?01/11/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/11/une2048.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Prix : La fin du mois, c'est le 10 ou le 15 ?

Pas besoin de savants calculs, ni de statistiques incompréhensibles. On a beau faire ses courses chez Aldi, Leader Price, ED, Franprix ou ne prendre que les produits " repère " de Leclerc, on a de plus en plus de mal à acheter ce qui est nécessaire pour nourrir la famille. Alors, on rogne sur la quantité, on rogne sur la qualité et malgré tout ce qui est dit sur les bienfaits des fruits, du poisson ou de la bonne viande, la famille se contentera de ce qui est bon marché. Et à la caisse, c'est bien avant la fin du mois que le paiement par carte bancaire permettra au moins de jongler un peu avec les rentrées du mois suivant.

L'augmentation des prix des produits courants est en cause bien sûr. Mais le vrai problème c'est que les salaires, les retraites et les allocations sont insuffisants. Pour beaucoup de familles quand le loyer, le gaz ou le fuel, l'électricité, le téléphone et les transports sont payés (et là aussi les tarifs n'ont cessé d'augmenter) il n'y a plus grand-chose dans le porte-monnaie ou sur le compte.

Tout le monde le sait, on vit mal avec un salaire au smic à temps complet, cela correspond à 1 000 euros nets par mois. Mais des centaines de milliers de salariés n'ont pas un temps complet. Alors que faire quand on sait qu'une heure au smic vaut quelque 7,8 euros nets ; c'est-à-dire qu'il faut travailler quelque 25 heures pour se payer un introuvable loyer à 200 euros par mois.

Voilà, c'est cela la réalité de la situation d'une partie importante de monde du travail d'aujourd'hui. Il faudra bien imposer au patronat d'engranger moins de profits pour que les salaires permettent de vivre, en dépit de ceux qui pérorent sur le travailler plus pour gagner plus.

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