EDF-GDF région parisienne : La question de l'après 18 octobre se pose également19/10/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/10/une2046.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

EDF-GDF région parisienne : La question de l'après 18 octobre se pose également

Dans la région parisienne la mobilisation n'a pas faibli, au contraire. La direction y contribue à sa manière. Ainsi le PDG de Gaz de France a envoyé une lettre au domicile des agents GDF (et de ceux qui sont encore partiellement EDF et partiellement GDF) dans laquelle il affirme que « les agents qui sont près de la retraite ne verront que peu de changement. (...) Il faudra travailler un peu plus longtemps pour partir avec la même retraite qu'aujourd'hui ». Mais sans le moindre mot sur la décote, ce qui a eu le don d'exaspérer pas mal de monde. La lettre a eu sans doute l'effet inverse de ce que le PDG escomptait.

Par ailleurs la direction d'EDF a décidé, il y a quelques semaines, d'attribuer de 10 à 50 actions gratuites (en fonction du salaire) aux employés. GDF l'avait déjà fait auparavant. Tout ceci n'ayant aucun effet sur la détermination du personnel.

La direction s'est également lancée dans un sondage à domicile, via IPSOS, afin de « recevoir l'opinion des salariés et leurs attentes dans le cadre de la réforme des régimes spéciaux ». Elle aura sans doute la réponse rapidement... le 18 octobre.

Si dans les secteurs les plus tièdes, des salariés se posent la question de ne faire que quatre heures de grève, car l'appel de la CGT prévoit des « arrêts de travail dans le cadre d'un préavis de 24 heures », pour beaucoup, la majorité probablement, la grève ne fait aucun doute, ainsi que la manifestation.

À la DIT (Direction de l'Informatique et des Télécom) à Nanterre, l'ensemble des syndicats, sauf la CGC, signent une banderole commune réclamant les 37,5 ans de cotisation pour avoir la retraite complète.

À Paris, le syndicat CGT EDF-GDF Energie-Paris écrit : « Le 18 doit être un point de départ. » Ce qui correspond à l'attente de beaucoup de travailleurs qui se demandent « qu'est-ce qui va se passer après ? » et « que va faire la SNCF ? ». Avec, souvent, l'espoir que le mouvement va, d'une façon ou d'une autre, continuer.

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