Asnières (Hauts-de-Seine) : Il faut reloger les expulsés30/08/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/08/une2039.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Asnières (Hauts-de-Seine) : Il faut reloger les expulsés

Vendredi 24 août à 18 heures, près de 200 personnes se sont retrouvées sur le parvis de la mairie d'Asnières, dans le département des Hauts-de-Seine, pour protester contre l'évacuation du " Nouvel Hôtel " effectuée le jeudi 9 août à 6 heures du matin par la police.

Expulsés suite à une demande du maire car " l'hôtel ne répondait plus aux normes incendie ", la soixantaine de locataires qui y logeaient se sont retrouvés à la rue.

Après de nombreuses discussions, seul un petit local a été mis à disposition, dans lequel s'entassent femmes et enfants dans des conditions d'hygiène sans aucune comparaison avec l'hôtel. Quant aux hommes, ils sont dehors sur le trottoir...

Au lieu de s'en prendre aux responsables, gérants et propriétaires qui auraient dû faire les travaux nécessaires pour améliorer la sécurité, ce sont les locataires qui se retrouvent expulsés. Le gérant serait parti en emportant la caisse.

Et pourtant les loyers étaient exorbitants. Selon le représentant des locataires cité dans Le Parisien du mardi 14 août, il payait 40 euros par nuit pour 10 m².

Les locataires demandent un relogement, provisoire certes mais qui soit tout de même durable et pas seulement quelques nuits d'hôtel comme il leur est proposé.

Pour cela, ils sont décidés à maintenir la pression et le rassemblement de vendredi était là pour appuyer cette demande.

Quelques mois après tous les palabres sur le " droit au logement opposable ", on voit ce que valent ces belles paroles.

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