TSI-Advantys - Masséna-Austerlitz : La température monte rapidement !24/05/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/05/une2025.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

TSI-Advantys - Masséna-Austerlitz : La température monte rapidement !

Lundi 14 mai, les 200 ouvriers de Tsi-Advantys (sous-traitant le nettoyage des trains pour la SNCF, sur le chantier Masséna-Austerlitz) se sont mis à nouveau en grève à 100 %. Seulement quatre semaines après une reprise du travail concluant le mois de grève qui avait fait céder leur direction.

La reprise, le 19 avril, avait été joyeuse et la direction avait dû " baisser la tête ", disent les grévistes. Mais face à l'esprit de revanche qui s'est manifesté quelques jours plus tard, les ouvriers ont réagi : refus de monter dans des trains qui n'étaient pas climatisés alors que la chaleur devenait étouffante (plus de 38 degrés). La direction de TSI et la SNCF n'avaient pas prévu de climatisation pourtant obligatoire. Le patron s'est déplacé en personne pour exiger ce travail sans clim... mais sans succès. Les temps changent dans ce chantier où on a appris à se faire respecter ! Depuis la longue grève, finies les vexations systématiques, les heures supplémentaires imposées et non payées : on part à l'heure. Les temps partiels subis ont commencé à être régularisés en temps complets et des requalifications ont été faites.

Pourtant la direction n'a pas digéré son échec et a expédié plus d'une quinzaine de lettres recommandées convoquant à un entretien pour sanction ceux qui ont refusé de travailler dans les trains non climatisés, et sans doute pour d'autres motifs similaires. La réaction immédiate a été à nouveau la grève. Rapidement les grévistes ont prévenu les cheminots et la direction SNCF de ce qui se passait. Cette dernière, énervée, s'est dite " au courant " et a montré son inquiétude. Les ouvriers, eux, en assemblée générale, ont déclaré qu'ils étaient prêts " à aller jusqu'au bout ", disant : " On ne reculera pas devant ces sanctions ! "

Une première rencontre avec la direction a montré que les réflexes étaient inchangés : impossible de discuter. Mais le lendemain, face à un mouvement déterminé, le patron donnait l'ordre de retirer les convocations pour sanction. Les grévistes ont exigé que cela soit écrit dans un protocole.

La SNCF a dû prendre la mesure de la détermination des grévistes, mais juger aussi un peu " folle " l'attitude de TSI.

Qu'on se le dise !

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