Sanofi-Aventis - Neuville (Rhône) : Profits records et...nouvelles suppressions d'emplois.22/02/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/02/une2012.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sanofi-Aventis - Neuville (Rhône) : Profits records et...nouvelles suppressions d'emplois.

En même temps qu'elle faisait connaître cette année encore des profits faramineux, la direction Sanofi-Aventis annonçait 118 suppressions de postes dans son usine de Neuville, près de Lyon. Elle prétexte l'arrêt de la production et des stocks importants de son antibiotique phare, le Kétek, pour justifier ce mauvais coup contre les travailleurs.

Les stocks importants du Kétek sont dus aux mauvaises ventes, suite à la mise en évidence d'effets secondaires imprévus.

Déjà la direction vient de réduire les effectifs, en détachant 90 salariés de Neuville vers d'autres sites du groupe pour des durées allant de 6 à 18 mois. Elle avait aussi arrêté toutes les embauches prévues sur ses différents sites, notamment celles des travailleurs précaires.

Pour arriver à ces 118 suppressions d'emplois, elle propose au personnel des mutations dans toute la France, dont un grand nombre à Marcy-l'Étoile, autre site de la région lyonnaise, qui fabrique des vaccins de Sanofi Pasteur. Cela s'adresse y compris aux 90 détachés qu'elle aimerait transformer en mutés définitifs !

Les moyens financiers ne manquaient pas à Sanofi Aventis, un des grands groupes mondiaux de la pharmacie, pour faire face à ce problème. Le groupe pourrait conserver ces salariés à Neuville, sans compter que déjà un autre produit important, la Dronédarone, un anti-arythmique, devrait être en début de validation dans le courant de l'année, la production pouvant démarrer début 2009.

Mais la direction préfère supprimer des emplois et, comme tous les travailleurs le disent, se saisir de ce prétexte pour " dégraisser " les effectifs. Car partout elle cherche à réduire les coûts... de préférence sur le dos des travailleurs !

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