Lille, Roubaix : Le mouvement de grève continue en Psychiatrie14/12/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/12/une2002.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Lille, Roubaix : Le mouvement de grève continue en Psychiatrie

Fin septembre, la direction de l'Epsmal, regroupant les différents hôpitaux de psychiatrie de Lille, Roubaix et environs, avait décidé de dénoncer l'accord sur les modalités de mise en place des 35 heures. Elle voulait, prétextant un déficit budgétaire, faire travailler le personnel quinze jours de plus sur l'année.

Depuis plus d'un mois, les arrêts de travail et les manifestations se succèdent. Mercredi 6 décembre, un CTE (réunion statutaire direction-syndicats) devait permettre un simulacre de consultation des représentants syndicaux (qui s'opposent tous à cette mesure). Cela permettait ensuite à la direction de mettre en application son projet dès janvier. À l'appel de l'intersyndicale et après en avoir discuté en assemblée générale, 200 agents hospitaliers sont venus empêcher la tenue de cette réunion, à laquelle d'ailleurs le directeur a préféré ne pas pointer le nez. Le lendemain il y avait 300 personnes à la manifestation de Lille.

L'Agence régionale de l'hospitalisation (représentant l'État) a fait savoir à une délégation des manifestants que 400 000 euros avait été débloqués pour que l'Epsmal finisse l'année. Ainsi le prétexte de déficit budgétaire que la direction avançait pour supprimer des jours de repos prenait un coup dans l'aile. Malgré cela, la direction ne veut pas céder. Eh bien, le personnel non plus!

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