DIM – Autun/Château-Chinon : En grève contre le plan de licenciements14/12/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/12/une2002.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

DIM – Autun/Château-Chinon : En grève contre le plan de licenciements

Les travailleurs des différents sites de Dim à Autun et à Château-Chinon, sont en grève depuis jeudi 7 décembre contre le plan de suppression d'emplois qui les touche. Ils ont bloqué les sites, mettant en place des piquets que, depuis, ils ont tenus par roulement.

Le groupe DBApparel, auquel appartient Dim, avait annoncé le 15 mai la suppression de 980 emplois en Europe dont 450 en France pour le groupe Dim-Playtex. Leur plan consiste à fermer l'usine de Château-Chinon, à supprimer 96 emplois à Levallois et 220 sur les deux sites de production d'Autun, qui est le siège historique de la marque. Les secteurs de la Coupe et de la Teinture disparaîtraient complètement.

Le surlendemain de l'annonce les travailleurs avaient débrayé et manifesté à Autun. Depuis, la direction a laissé tout le monde dans l'expectative, annonçant début novembre vouloir faire partir les personnes licenciées avec une prime de 20000 euros ou en préretraite à partir de 56 ans et demi avec 70% du salaire. Les travailleurs ont réagi en débrayant et en manifestant à près d'un millier dans les rues d'Autun, où certains commerçants avaient fermé en signe de solidarité.

Les projets de la direction sont ressentis d'autant plus mal que Dim est connu pour être une entreprise rentable et que le fonds d'investissement Sun Capital Partners, qui a racheté le groupe DBApparel propriétaire de Dim, n'a d'autre objectif avec ce plan que de réaliser une opération financière juteuse en faisant grimper l'action en Bourse.

Après le début de la grève, la direction a commencé par baisser encore ses propositions sur la prime de licenciements, en améliorant légèrement les conditions de départ en préretraite.

Les travailleurs, eux, revendiquent une prime de départ de 10000 euros plus 1000 euros par année d'ancienneté. Pour eux, il n'est pas question de se laisser jeter comme des Kleenex et ils semblent décidés à faire reculer la direction.

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