Alstom – Belfort : Une épine dans le pied de la direction07/12/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/12/une2001.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Alstom – Belfort : Une épine dans le pied de la direction

Le 24 novembre, les travailleurs de l'atelier Machines électriques du secteur Turbomachines d'Alstom à Belfort ont voté la fin de la grève.

Démarrée le 13 novembre, elle aura duré près de deux semaines. Si la direction n'a rien voulu savoir quant à la revendication d'une augmentation générale de 150 euros par mois, elle a par contre en grande partie cédé sur la prime exceptionnelle de 1000 euros réclamée par les grévistes. Ils ont obtenu 400 euros tout de suite, et la promesse écrite de 500 euros en avril, pour tous les travailleurs de Turbomachines, à la condition qu'un accord d'intéressement soit applicable l'année prochaine. Par ailleurs, il n'y aura pas de retenues de salaire pour fait de grève: deux jours de grève seront payés, le reste pouvant être pris sur les jours de RTT.

C'est le résultat, modeste, mais résultat quand même, de la grève. À une soixantaine, les grévistes ne pouvaient sans doute pas obliger Alstom à mettre fin à sa politique de blocage des salaires. Mais leur grève a tout de même contraint la direction à lâcher du lest. Et les grévistes de Machines électriques tiennent toujours à leur revendication d'augmentation de salaire.

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