Un patronat qui pille les salariés et les caisses de l'État.25/10/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/10/une1995.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Un patronat qui pille les salariés et les caisses de l'État.

La branche des cafés-hôtels-restaurants est un secteur particulièrement florissant puisqu'il génère, comme le revendique la présidente du Medef, Laurence Parisot, 6,5 % du produit intérieur brut du pays. Ce patronat parle haut et fort en dénonçant le "poids insupportable des salaires et des impôts". C'est pourtant un de ceux qui pratiquent les plus bas salaires et reçoivent le plus de subventions de la part de cet État dont il ne cesse de se plaindre. Les dernières aides reçues en 2005-2006 correspondent à une subvention moyenne de 1900 euros par salarié, qui sont sans doute tombés d'abord dans l'escarcelle des plus gros patrons. Les syndicats ont calculé que le paiement des majorations des heures supplémentaires dues à la suite de l'arrêt du Conseil d'État correspondrait au trentième des subventions reçues par les patrons du secteur pour la seule dernière période.

Bien des plus gros du secteur, comme le Club-Med et d'autres chaînes appartenant à des groupes multinationaux, pratiquent des salaires qui sont en dessous du smic, si on se rapporte aux heures effectuées et aux prélèvements faits pour la nourriture et le logement.

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