Polimeri (ex-Copenor) Dunkerque : Solidaires contre les menacesde licenciements26/07/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/07/une1982.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Polimeri (ex-Copenor) Dunkerque : Solidaires contre les menacesde licenciements

Mardi 18 juillet, à l'appel de la CGT, les travailleurs de Polimeri-Dunkerque (Pétrochimie) se sont mis en grève pour appuyer leurs camarades de Polimeri-Champagnier, près de Grenoble, en lutte contre la fermeture de leur entreprise et les 217 licenciements qui en résultent, soit la quasi-totalité du personnel.

À Dunkerque, l'usine emploie 460 salariés. Le personnel est écoeuré par l'attitude de la direction du groupe Polimeri, qui en même temps qu'il licencie, fait d'énormes bénéfices.

Dans ce genre d'usine, la sécurité impose de prendre des précautions en cas d'arrêt de travail. Pour le moment, la décision est d'arrêter les travaux de maintenance, ce qui a déjà empêché une ligne de production de redémarrer. Mais face à la décision de la direction de maintenir les licenciements à Champagnier, et de plus à des conditions inacceptables, la CGT de Polimeri-Dunkerque a proposé d'augmenter la pression à partir du 20 juillet et de ne plus consentir à aucune charge de travail autre que celle de la sécurité des installations.

Cela signifie que si elles s'arrêtent, elles ne seront pas remises en production. À chaque relève de poste, les travailleurs de production ont voté cette décision à la quasi-unanimité. L'usine n'est pas arrêtée, mais chaque jour la production diminue. Bien sûr, la direction de Dunkerque multiplie les déclarations apaisantes, assurant que cette usine n'est pas menacée et que l'emploi y est assuré. Mais les travailleurs de Polimeri-Dunkerque restent mobilisés et se sentent solidaires de leurs camarades menacés de licenciement.

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