Nos lecteurs écrivent : Assez d’arbitraire!31/05/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/06/une1974.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent : Assez d’arbitraire!

Je me permets d'attirer votre attention sur la situation d'Inza Bamba, de nationalité ivoirienne. Celui-ci est arrivé en France le 11 avril 2000 avec un visa touristique valable un mois. Inza Bamba est danseur. Il donne des cours de danse africaine. Il a créé l'association Halen Club (Homme Appartenant à la Libre Entente) à Niort (Deux-Sèvres), dont le but est de mettre en place des activités culturelles et artistiques (autour de la culture africaine), des spectacles de danse, etc. Depuis 2003, Inza a effectué de nombreuses interventions et organisé des spectacles pour la ville de Niort. Depuis 2004, il travaillait auprès des enfants dans de nombreuses écoles, à la satisfaction de toutes et tous. Reconnu par la municipalité niortaise, sa profession s'inscrit dans le cadre des contrats éducatifs locaux (CEL). (...).

Inza Bamba a demandé une régularisation de sa situation administrative auprès des autorités préfectorales des Deux-Sèvres, qui ont refusé. Il a été convoqué au commissariat de Niort le 16 janvier 2006 à 10 heures sous un prétexte fallacieux, pour être expulsé en moins de 24 heures (le mardi 17 janvier) et ce, sans pouvoir prendre ne serait-ce qu'une chemise.

Cette pratique, qui peut être qualifiée d'inhumaine, s'inscrit dans la politique de monsieur le ministre de l'Intérieur du gouvernement actuel. Contrairement aux recommandations du ministre de l'Intérieur dans sa circulaire du 31 octobre 2005, monsieur le préfet des Deux-Sèvres (Jean-Jacques Brot) n'a nullement tenu compte du processus d'intégration de monsieur Inza Bamba, de l'utilité sociale de son travail auprès des jeunes et des enfants des quartiers «en difficulté» et des craintes qu'il évoquait en cas de retour en Côte-d'Ivoire. La Préfecture semble n'avoir qu'un seul objectif: répondre aux statistiques des expulsions du ministère de l'Intérieur (...).

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