À Presles dans le Val-d’Oise, les 3, 4 et 5 juin : La Fête 2006 de Lutte Ouvrière est dans six semaines!20/04/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/04/une1968.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

À Presles dans le Val-d’Oise, les 3, 4 et 5 juin : La Fête 2006 de Lutte Ouvrière est dans six semaines!

Voici les quelques éléments du programme artistique qui sont confirmés

Sur le Grand Podium

Pauline Croze, auteur, compositeur et interprète : Elle a 26 ans mais compte déjà derrière elle plus de dix ans de guitare et de chant et elle est certainement une des futures grandes de la chanson française. Elle s'accompagne à la guitare sur des mélodies originales, parfois influencées par la musique anglo-saxonne, et chante des histoires douces-amères. Déjà récompensée plusieurs fois par des prix, sélectionnée aux Victoires de la Musique et programmée prochainement au Printemps de Bourges et à l'Olympia, c'est une chanteuse qui n'est plus à découvrir.

Ba Cissoko : Ce groupe est composé de quatre jeunes Guinéens, qui tirent de leurs instruments, koras, basse et percussions, un son original, très dynamique, à la fois africain et rock. La kora est, à l'origine, un instrument traditionnel de la culture mandingue. C'est un oncle, griot et grand maître de la kora, qui initie dès son plus jeune âge Ba Cissoko à cet instrument. Mais c'est en voyant des guitaristes comme Jimmy Hendrix tirer des effets de sa guitare qu'il a l'idée d'une kora électrique, introduisant ainsi une mini-révolution dans la musique ouest-africaine. Ce groupe guinéen ne reprend pas que des thèmes ancestraux, il compose aussi et alors chante l'exil, l'entraide, le courage des mères, il dénonce les mariages forcés, en langues peul ou soussou.

Mes souliers sont rouges : Un nom pareil, ça intrigue! Il s'agit en fait d'un groupe de cinq musiciens multi-instrumentistes (guitare, violon, contrebasse, accordéon, mandoline, banjo, trombone, percussions...) qui chantent depuis une dizaine d'années. Ayant grandi loin des médias, «Mes souliers sont rouges» est avant tout un groupe de scène avec, au compteur, pas moins de 120 concerts par an. Ces joyeux lurons ont déjà fait chanter et danser partout dans l'hexagone. Avec leur musique, d'influence traditionnelle québécoise et folk, ils font participer le public à des chansons à répondre. Leurs airs et leur spectacle sont dansants et entraînants.

La compagnie Jolie Môme : Depuis vingt ans, les artistes de la compagnie Jolie Môme font du théâtre et de la chanson un acte politique. Leur démarche est collective et équitable: salaire égal, contribution de chacun à l'écriture des textes, à la création des costumes, des décors, de la musique... La troupe lutte pour ses idées, en chantant dans les rues de Paris le dimanche, ou en venant dans les manifs, sous un drapeau rouge, soutenir les sans-logis, les sans-papiers, les salariés en lutte ou, récemment, les étudiants et lycéens mobilisés contre le CPE. Ils sont souvent venus à notre Fête. Cette année, ils chanteront leur spectacle cabaret, Légitime colère, qui met en scène et en chansons un siècle de vie, de luttes et d'espoirs du mouvement ouvrier.

Balbino Medellin : Après avoir accompagné à la guitare des artistes comme Sergent Garcia ou Mano Solo, Balbino Medellin a décidé de se lancer à son tour dans la chanson. Bernard Lavilliers a contribué à le faire connaître en le conviant à chanter avec lui Les mains d'or au Grand Rex à Paris. Son premier album, intitulé Gitan de Paname, le caractérise bien : un jeune manouche de 27 ans égaré à Paris. Il est en effet d'origine à la fois gitane et catalane, mais a grandi en banlieue parisienne. Mêlant rock alternatif et fandango, il raconte en français et en espagnol sa jeunesse turbulente, ses amours, ses douleurs et ses joies.

MAP (Ministère des Affaires Populaires) : MAP est un groupe de cinq musiciens de rap, hybride, partagés entre leurs racines méditerranéennes, leur vie de ch'ti (ils viennent du Nord) et leur culture hip-hop. Le tout donne des lyrics sur des sonorités orientales, musettes ou tziganes. Leurs textes évoquent la fierté d'être ouvriers, sur des rythmes chaleureux.

Louis et les cotons tiges visitent Brassens : Ce quatuor de la région lyonnaise swingue, tangote et valse sur les chansons de Georges Brassens. Leurs arrangements sur ses textes allient fantaisie, humour et poésie, pour en faire un savoureux spectacle de chansons théâtralisées.

Claude Michel : Cette chanteuse et accordéoniste, accompagnée d'un guitariste, exprime les colères, les luttes et les joies des femmes qu'elles soient d'ici ou vivent ailleurs. Ses textes poignants ou combatifs font partager sa révolte et sa volonté de dignité.

MD Trio : Jazz manouche inspiré par la musique de Django Reinhardt

Sur la scène du Petit Théâtre

Nous pouvons déjà annoncer que le dimanche soir, l'orchestre «Un peu frais pour la session» animera un «bal mixer» avec de la musique folk, irlandaise et autre.

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