C’est l’usager qui banque20/04/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/04/une1968.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

C’est l’usager qui banque

Les profits annoncés par les banques françaises battent tous les records. Ces bénéfices proviennent pour une part de leurs activités financières. Mais une bonne part vient aussi de la gestion des comptes de leurs clients et des tarifs extrêmement coûteux qu'elles leur imposent.

Une enquête de l'association CLCV, Consommation, logement et cadre de vie, dénonce le manque de clarté et de publicité de ces tarifs, ainsi que les augmentations de 3, 4 et jusqu'à 8% qui frappent certains produits bancaires, s'ajoutant aux augmentations des années précédentes.

Les facturations pour retrait d'espèces aux distributeurs hors du réseau de la banque se sont largement répandues, les prélèvements automatiques sont de moins en moins gratuits, les chèques de banque (dont le paiement est garanti par la banque) sont toujours aussi chers. Quant aux frais pour rejet d'un prélèvement sans provision, ils augmentent jusqu'à 8% dans certaines banques mutualistes.

Ces tarifs élevés sont comparables dans toutes les banques. Mais avec parfois des évolutions curieuses. Au Crédit Agricole Lorraine, par exemple, le coût d'une opposition sur une carte bancaire pour perte ou vol est passé de 29,60 à 13 euros. Bonne nouvelle pour les clients lorrains du Crédit Agricole. Mais pourquoi a-t-il fait payer aussi cher jusqu'ici? Et pourquoi les autres banques maintiennent-elles imperturbablement des tarifs élevés?

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