Groupe Malakoff (Saint-Quentin) : Les patrons se concurrencent, à nous de nous regrouper !15/09/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/09/une1937.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Groupe Malakoff (Saint-Quentin) : Les patrons se concurrencent, à nous de nous regrouper !

Au Groupe Malakoff, qui emploie plus de 2000 salariés, dont la moitié à Saint-Quentin-en-Yvelines, la direction n'a pas embauché pendant plus de quinze ans. Maintenant, elle le fait au compte-gouttes, alors que le travail s'accroît considérablement.

En effet, la population nombreuse née au lendemain de la guerre a atteint 60 ans, ce qui alourdit automatiquement la charge de travail puisque la plus grosse activité au GM reste la retraite complémentaire.

Le nombre de dossiers augmente, la quantité de travail de chacun est mesurée et les chiffres servent à la direction pour faire pression afin d'accroître la productivité.

Cette situation, on la retrouve dans les autres caisses de retraite avec, là aussi, des salaires nets qui, à l'embauche, restent à trois chiffres, c'est-à-dire en dessous de 1000 euros. Partout, les salariés vivent au rythme des regroupements. On va vers la fusion des régimes de retraite des cadres et des non-cadres, l'Agirc et l'Arrco. Cependant, les caisses de retraite restent en concurrence, notamment pour récupérer la gestion des retraites complémentaires d'EDF, de France Télécom, de la RATP, de toutes les entreprises en voie de privatisation.

Pour le moment, c'est l'inquiétude qui prévaut. Mais nous sommes plus de 26000 sur l'ensemble des groupes à faire le même travail et entre nous, nous ne sommes pas en concurrence.

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