...et Hollande évoque quelques promesses15/09/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/09/une1937.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

...et Hollande évoque quelques promesses

Tout en rappelant que le Parti Socialiste est encore loin d'avoir choisi Fabius comme "grand rassembleur", le patron en titre du Parti Socialiste, François Hollande est lui aussi venu parler sur France 2, à l'émission Les 4 vérités, mardi 13 septembre.

Il s'en est pris au gouvernement Villepin qui fait "des cadeaux aux plus favorisés". Il a dénoncé la hausse de l'essence et du fioul et le projet de réforme qui supprimerait l'impôt sur les successions en permettant d'effectuer des donations sans impôts tous les six ans au lieu de tous les dix ans. "Cela veut dire que des patrimoines de plus d'un million d'euros pourraient se transmettre sans payer d'impôts". Il a dénoncé également l'allègement de l'impôt sur la fortune qui pourrait "aboutir à ce que les 6000 personnes les plus riches de France puissent être allégées d'impôt sur la fortune". Il a mis en cause la privatisation d'EDF, la nouvelle vague de déremboursement de médicaments, et conclut que le gouvernement prépare des "sacrifices pour les uns et des cadeaux pour les autres"... Bref, le langage de la gauche... quand celle-ci n'est pas aux affaires.

Hollande a aussi expliqué ce que, selon lui, ferait un gouvernement socialiste sur ces différents points. Pour l'essence et le fioul, il restaurerait la TIPP flottante, il taxerait les compagnies pétrolières.

Encore faudrait-il que toutes ces propositions de détail ne deviennent pas des promesses abandonnées dès que le Parti Socialiste retournera au gouvernement. Mais on ne trouve rien, en tout cas, qui engage sur ce qui essentiel: les salaires, l'emploi, les retraites; même pas l'engagement de revenir sur les mesures décidées par la droite depuis 2002; à la différence de la droite qui, elle, n'a pas hésité à abolir les quelques mesures favorables aux travailleurs, pourtant timorées, que le gouvernement Jospin avait mis en place.

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