Des milliers d'enseignants non titulaires sans affectation15/09/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/09/une1937.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Des milliers d'enseignants non titulaires sans affectation

Quinze jours après la rentrée, des milliers d'enseignants non titulaires n'ont toujours pas retrouvé d'affectation.

Ces dernières années, les gouvernements ont multiplié les catégories d'enseignants précaires: à côté des maîtres-auxiliaires et des contractuels, les vacataires, embauchés pour un maximum de 200 heures annuelles ne bénéficient même pas de la possibilité de s'inscrire au chômage à l'issue de leurs vacations.

Lors de cette rentrée, la situation serait, annoncent les syndicats, particulièrement difficile pour ces enseignants au statut précaire. Une des raisons serait que davantage d'enseignants titulaires restent en activité, du fait que les conditions permettant le départ en retraite et en cessation progressive d'activité se sont dégradées. Du coup, moins de postes se libèrent.

De plus, dans nombre de collèges et de lycées, les rectorats ne sont pas pressés de pourvoir les postes en souffrance.

Il n'y a aucune raison pour que ces enseignants restent sur le pavé. On peut très bien créer de nouvelles classes et des postes en réduisant d'autant le nombre d'élèves par classe. Quant aux remplacements, le gouvernement mène l'offensive pour les faire assurer par les enseignants titulaires en place, au moyen d'heures supplémentaires. Il faudrait créer bien des postes dans les établissements. Mais les plans d'économies du gouvernement ne vont pas dans ce sens. Tout le monde en pâtit: les enseignants contractuels, les enseignants titulaires, qui voient leur tâche s'alourdir, et les élèves qui, du coup, subissent en retour les effets de cette situation.

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