Le travail au mépris de la santé17/08/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/08/une1933.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Le travail au mépris de la santé

Selon un rapport récent, mais fondé sur une enquête menée en 2002-2003 par la médecine du travail, 2370000 salariés sont exposés au moins à un produit cancérigène. Dans la chimie, la réparation automobile, la métallurgie, le bois et le papier, les produits minéraux et la construction, par exemple, plus du tiers des salariés (essentiellement des ouvriers) travaillent ainsi au contact de produits qui peuvent mettre leur vie en péril. Loin de diminuer, le phénomène progresse (+ 1% par rapport à 1994), tant la plupart des entreprises rechignent à faire les investissements, parfois faibles, nécessaires à la sécurité de leurs salariés: équipements de protection, aspirations des émanations à la source, remplacement des substances toxiques, etc.

Un autre aspect du problème est que la législation n'impose aucun essai préalable concernant les actions sur l'organisme des produits utilisés dans l'industrie (contrairement à ce qui existe par exemple dans l'industrie pharmaceutique), de telle manière que ce n'est qu'après coup, quand il peut y avoir déjà des milliers de victimes, que l'on découvre les aspects nocifs de ces produits.

Celui qui a dit «Le travail, c'est la santé», était un sacré menteur!

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