Gennevilliers : Protestation contre l’expulsion d’une mère de famille de son logement10/08/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/08/une1932.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Gennevilliers : Protestation contre l’expulsion d’une mère de famille de son logement

Le mardi 2 août, une femme avec ses quatre enfants âgés de 7 mois à 17 ans ont été expulsés du quatre-pièces où ils logeaient, dans la cité du Luth à Gennevilliers.

L'OGIF, le bailleur qui a obtenu son expulsion, lui reprocherait une dette contractée par sa mère décédée depuis 1997, mais qui habitait ce même logement. D'après ses proches, le reliquat de cette dette s'élèverait à environ 1000 euros.

Indignées par cette expulsion, les associations du quartier ainsi que la mairie ont contribué à rouvrir l'appartement... pour quelques heures seulement, car pendant que cette femme de 36 ans était convoquée à un entretien avec un représentant assistant social du bailleur, une porte anti-squat était installée sur son logement.

Depuis, les associations, la mairie, le conseiller général (PCF) se sont mobilisés pour faire signer une pétition dans le quartier et sur le marché afin de demander que cette famille soit réintégrée dans son logement.

«L'accompagnement social des familles en difficulté fait partie intégrante de la prestation des bailleurs», peut-on lire sur le site de l'OCIL. Les bailleurs comme l'OGIF reçoivent régulièrement des subventions de la part des collectivités locales. Mais avec quelle contrepartie ? Pour l'instant, les habitants du quartier ont surtout vu comment se comportait un bailleur sans scrupules.

Suite aux démarches du lundi 8 août avec la préfecture, une nouvelle réunion est prévue avec le bailleur. Celui-ci semble vouloir reculer pour trouver une solution. Mais pour faire réintégrer cette famille dans son logement, il faudra que la protestation s'amplifie encore.

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