À la Sécurité sociale, dans la branche famille, des négociations ont lieu entre le gouvernement et la CNAF (Caisse nationale des allocations familiales) pour signer la nouvelle «Convention d'objectifs et de gestion» pour les trois ans à venir.

Le ministère demandait initialement 1500 suppressions de postes (il y a 35 000 agents CAF), et la CNAF en propose 500, voire 900. En attendant que l'un des deux craque, le directeur de la Caisse de Paris (1 340) s'est empressé d'annoncer au CE de juin la suppression de 58 postes, dont 25 en Action sociale, assistantes sociales, travailleurs sociaux. Ce personnel est repris par la Ville de Paris, mais n'assumera plus de la même manière le suivi des familles en difficulté.

Huit postes seraient supprimés parmi les techniciens prestations, les autres postes se répartissant dans différents services.

À ces 58suppressions de postes s'ajoutent plus de 30départs en retraite depuis le 1erjanvier 2005, qui ne seront pas remplacés.

Ces suppressions interviennent alors que le nombre d'allocataires est en augmentation (+11377 pour Paris) - hausse provenant de la prise en charge des fonctionnaires et du nombre croissant de Rmistes.

La charge de travail est déjà plus que conséquente, et les employés ne voient pas trop comment ils feront face à ce manque d'effectif. À moins de préparer contre la politique de la direction une rentrée capable de renverser la tendance...