Elle court, elle court la banlieue15/06/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/06/une1924.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Elle court, elle court la banlieue

«Les plus pauvres parmi les Franciliens, une fois le loyer payé, gagnent 7% de moins que les plus pauvres des provinciaux», constate une étude récente d'un institut de la région Ile-de-France. Cela est dû à la flambée du marché de l'immobilier, encore plus forte que dans les autres régions: les loyers sont 40% supérieurs à ceux de la province.

Paris et les communes limitrophes étant devenues inabordables pour une grande partie des salariés, beaucoup sont contraints de chercher à se loger de plus en plus loin de la capitale, jusque dans le Loiret ou encore en Picardie. Certains espèrent y trouver un meilleur environnement, plus rural. Mais les économies faites sur le logement se trouvent en grande partie anéanties par les frais de transport, sans compter la fatigue accrue due à des temps de trajet de plus en plus longs. D'une façon ou d'une autre c'est l'économie de marché qui décide. Et sa loi est impitoyable.

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