Nos lecteurs écrivent : Silence radio, grève à Radio France15/04/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/04/une1915.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Nos lecteurs écrivent : Silence radio, grève à Radio France

Les différentes catégories professionnelles sont très nombreuses à Radio France et semblent se multiplier toujours plus, standardistes, ouvriers, techniciens, animateurs, journalistes, documentalistes, programmateurs, collaborateurs d'édition, administratifs, régisseurs, etc., et la direction mène une politique salariale par catégorie. Comme depuis 1997 aucune augmentation de salaire n'a pu être négociée, des indemnités de fonction ont été créées dans certains secteurs pour pallier cette carence.

Depuis le lundi 4 avril, un mouvement de grève revendiquant cette indemnité de fonction mensuelle de 269 euros pour tous permet de réunir un ensemble important des salariés de l'entreprise, puisque toutes les catégories sont concernées, hormis les journalistes qui l'ont déjà.

La direction oppose aux salariés et aux syndicats la création d'un accord-cadre, le nouvel instrument salarial (NIS), hors du système prévu dans la convention collective. Les organisations syndicales refusent. Elles veulent une négociation générale annuelle dans le cadre de la convention collective, dont différents mécanismes permettent de trouver une mesure générale pour tous, sans la création d'un NIS, et avant cela demandent une négociation sur l'indemnité de fonction des salariés oubliés et appellent à la grève l'ensemble du personnel.

Les différentes stations nationales et locales sont perturbées et si dans certaines structures le travail reprend parce que les salariés ne se retrouvent pas dans ce mouvement d'ensemble et préfèrent réfléchir à une lutte par secteur, d'autres entrent en grève et partout on peut saluer les nombreux échanges entre salariés qui permettent l'élaboration de revendications communes.

Une fidèle lectrice, employée à Radio France

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