Lyon : Les travailleurs d'Arkéma en lutte17/02/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/02/une1907.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Lyon : Les travailleurs d'Arkéma en lutte

Jeudi 10 février, plus de 300 travailleurs d'Arkéma venus de toute la région se sont rassemblés pour manifester leur opposition au projet de Total, actionnaire à 100% d'Arkéma, de restructurer sa chlorochimie, en supprimant 548 postes en France.

La grève a été très suivie, sur l'ensemble des sites de la région. Plusieurs dizaines de travailleurs étaient venus de l'usine de Jarrie, près de Grenoble, concernée par 51 suppressions d'emplois et d'autres de la Maurienne. L'usine de Balan, dans l'Ain, où 30 emplois doivent être supprimés, était aussi en grève et présente au rassemblement. Bien que n'étant pas directement touchés par la restructuration, 80% des postés et un tiers des travailleurs en journée de l'usine de Pierre Bénite étaient en grève et plusieurs dizaines se sont joints aux manifestants. Quant à l'usine de Saint-Fons, point de rassemblement et dans laquelle 70 emplois doivent disparaître, elle était totalement bloquée.

De là les travailleurs se sont rendus à Feyzin, à la raffinerie Total. Ils ont manifesté le long de l'autoroute, rejoints par des délégations de travailleurs de la raffinerie et des usines Rhodia de Saint-Fons, jusqu'au quai d'embarquement, qu'ils ont bloqué pendant trois heures.

C'est un bon début de mobilisation. Mais il faudra encore bien plus pour contraindre la direction de Total à remballer ses projets!

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