Nos lecteurs écrivent : La galère du chômage06/01/20052005Journal/medias/journalnumero/images/2005/01/une1901.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent : La galère du chômage

Étant une lectrice assidue de votre journal et sympathisante Lutte Ouvrière, je voudrais vous apporter mon témoignage sur la situation que vivent, j'en suis sûre, des dizaines de milliers de personnes qui alternent comme moi périodes de travail précaire, de petits boulots et périodes de chômage.

Ne pouvant plus travailler en usine comme je l'ai fait pendant 30 ans à cause de problèmes de dos, je suis devenue assistante maternelle chez moi depuis quelques années suite à un entretien à l'ANPE.

Voilà mon cas:

N'ayant pas reçu mes allocations chômage pour le mois de novembre 2004 (autour de 400 euros), je me suis déplacée à mon agence Assedic et là, j'ai été renvoyée de bureau en bureau pendant près de 10 jours. La première fois pour remettre des attestations d'Assedic, la deuxième fois pour remettre des bulletins de salaires, la troisième fois pour refournir des attestations que j'avais envoyées, l'une au mois de janvier 2004, après la fin d'un contrat, l'autre au mois d'avril 2004 à la fin de l'autre contrat.

Finalement j'ai réussi à percevoir mes allocations chômage, mais quelques jours après j'ai reçu un courrier des Assedic m'indiquant que j'avais trop perçu et qu'il me fallait rembourser 379,02 euros sur les 397,80 euros touchés.

Je suis donc retournée une énième fois aux Assedic où l'on m'a expliqué qu'arrivant en fin de droits, mes droits avaient été recalculés et que maintenant je ne toucherai que 7,96 euros par jour au lieu de 13,26 euros que j'avais avant. Et, grande bonté de leur part, ils me proposent de rembourser 126 euros par mois alors que je ne toucherai que 238 euros par mois.

Voilà, toutes ces démarches pour apprendre qu'en fin de compte je percevrai encore moins. Merci au gouvernement et aux syndicats qui ont signé.

C'est décourageant mais je continuerai plus que jamais à me battre avec résolution. Bien à vous cordialement.

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