Lycée Delacroix - Drancy (Seine-Saint-Denis) : Mobilisation contre les fins de contrats03/11/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/11/une1892.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

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Lycée Delacroix - Drancy (Seine-Saint-Denis) : Mobilisation contre les fins de contrats

Au lycée Delacroix de Drancy, en Seine-Saint-Denis, comme dans tous les établissements de l'Éducation nationale, l'emploi est de plus en plus précaire, en particulier pour les ATOSS (le personnel non enseignant).

En octobre, nous apprenions que six collègues allaient se retrouver au chômage en novembre, avec la fin de leur Contrat Emploi Solidarité ou Consolidé. En effet, ces contrats à temps partiel, payés au smic horaire, ne peuvent dépasser trois ans.

Cette situation commençait à faire discuter au lycée. Voir partir des collègues au chômage nous choquait d'autant plus qu'on savait que les entretiens d'embauche des nouveaux CES pour les remplacer avaient commencé.

Mardi 19 octobre, au cours d'une réunion, une journée de grève fut votée pour le jeudi suivant à la quasi-unanimité de la cinquantaine de présents. Une demande d'audience au rectorat fut aussi envoyée, et la décision prise de nous y rendre en nombre pour exiger le réemploi des collègues.

Le jeudi 21, il y avait 40% de grévistes (cantine et bibliothèque fermées). Une quarantaine d'entre nous est partie au rectorat qui n'avait pas donné suite à notre demande de rendez-vous. Après une heure et demie d'attente, une délégation, comprenant entre autres les collègues directement concernés, rencontrait les deux principaux responsables du service ATOSS. À notre demande de titularisation pour tous, ceux-ci ont répondu en demandant aux collègues menacés d'être "raisonnables" ou bien de passer des concours l'année prochaine. Le chef de service s'est cependant engagé à suivre personnellement leurs dossiers et à faire des propositions concrètes lors d'un prochain rendez-vous, fixé début novembre.

Les participants à cette première réaction collective en sont sortis contents d'avoir réagi et, à l'assemblée générale du lendemain, des collègues en fin de contrat ont pris la parole pour le dire. Dans cette réaction, les liens tissés entre professeurs et ATOSS, lors de la grève de mai-juin 2003, ont compté.

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